Espérance
Il arrive que nos versions de la Bible rendent occasionnellement par « espérer » ou « espérance » des termes hébreux dont la racine exprime une nuance voisine : par exemple “bâtakh”, qui représente un état de tranquille sécurité, la confiance, presque la foi, en Dieu, en certaines personnes ou en l’avenir :
Jérémie 17:7 : “Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance !”
Mais c’est le mot “thiqvâh” qui en hébreu désigne proprement l’espérance ; la racine de ce nom, “qâvâh”, évoque la « tension » (comparable à celle d’une corde) qui se trouve aussi dans notre verbe « attendre » ; c’est la patience ferme, endurante, tournée vers un bien à venir.
Genèse 49:18 : “J’espère en ton secours, ô Éternel !”
Psaumes 25:21 : “Que l’innocence et la droiture me protègent, quand je mets en toi mon espérance !”