Onction
Action d’oindre, c’est-à-dire de répandre de l’huile sur une personne ou sur un objet.
Usage religieux
Le rite de l’onction remonte à la plus haute antiquité et a été d’un usage courant chez les Hébreux, même avant la législation mosaïque. L’huile était un symbole :
De force :
« Ma main le soutiendra, Et mon bras le fortifiera. »
Psaumes 89:21
De joie :
« La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; Dans les palais d’ivoire les instruments à cordes te réjouissent. »
Psaumes 45:8
D’abondance et de richesse :
« Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde. »
Psaumes 23:5
Peut-être faut-il en trouver l’origine dans les anciens cultes du feu : on entretenait la flamme avec de l’huile ; celle-ci a donc pu être considérée comme participant de la nature divine du feu et la communiquant aux choses et aux êtres que l’on oignait.
Dans un sens figuré, le Nouveau Testament emploie parfois le mot onction pour désigner l’action du Saint-Esprit dans le chrétien :
« Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance. »
1 Jean 2:20
« Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés. »
1 Jean 2:27
« Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu. » 2 Corinthiens 1:21
2 Corinthiens 1:21