Obéissance
L’Écriture sainte constate et légitime au regard du croyant l’obéissance qui est à la base de la plupart des rapports que les hommes ont entre eux.
- Les enfants doivent obéir à leurs parents (Deutéronome 21:18 ; Proverbes 30:17 ; Éphésiens 6:1) ;
- Les femmes à leurs maris (Éphésiens 5.22) ;
- Les serviteurs à leurs maîtres (Éphésiens 6:5 ; Éphésiens 6:9) ;
- Les fidèles à leurs conducteurs (Hébreux 13:17) ;
- Les citoyens aux autorités (Romains 13:1-7 ; 1 Pierre 2:13-17).
Obéir à celui qui a le droit de commander, c’est obéir à Dieu. Mais cette obéissance a des limites, et le croyant ne doit pas exécuter ce qui lui apparaît comme étant contraire à la volonté divine :
« Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ».
Actes 5:29
Jésus-Christ devait réaliser parfaitement l’obéissance. Il fut la loi de sa vie ou plus exactement l’expression même de son amour filial :
« J’aime le Père et je fais ce que le Père m’a commandé » Jean 14:31.
Jean 14:31.
C’est cette obéissance, culminant dans les tragiques moments de Gethsémané (Matthieu 26:39 et suivants) et de Golgotha (Jean 19:30), qui lui a permis d’achever l’œuvre rédemptrice et de détruire les conséquences de la désobéissance d’Adam (Romains 5:19 ; Jean 5:19 et suivant).
C’est dans son amour reconnaissant pour le Christ qui l’a sauvé parce qu’il a été obéissant jusqu’à la mort (Philippiens 2:8 ; Hébreux 5:8 et suivant), que le chrétien doit trouver la volonté d’obéir en toutes choses à Dieu et la force de faire triompher cette volonté dans tous les détails de sa vie. Et son obéissance lui assurera le bonheur (Jacques 1:25) ; elle lui donnera la certitude d’être dans la vérité (Jean 7:17).