Abba
Plusieurs mots hébreux ont été conservés par les auteurs du Nouveau Testament, quoiqu’ils écrivent en grec ; tels sont Abba, Hosanna, Jéhovah, Sabbat, Alléluia, etc. : d’où l’on peut conclure que ces mots exprimaient des idées difficiles à rendre dans une autre langue.
C’est ainsi que le mot Abba ne répond pas simplement à l’idée de père, mais il renferme encore ce quelque chose de tendre et de familier qui se trouve dans l’expression d’amour et de confiance d’un petit enfant envers ses parents.
Au plus fort de ses souffrances en Gethsémané, notre Sauveur s’adresse au Père en l’appelant Abba, Père (Marc 14.36).
Paul voulant faire comprendre aux Romains les glorieux privilèges qui sont attachés à leur nouvelle qualité de membres de l’Église chrétienne, leur dit qu’ils ont reçu l’esprit d’adoption par lequel ils crient « Abba, Père », c’est-à-dire qu’ils sont avec lui dans les relations les plus intimes (Romains 8.13 ; cf. Galates 4.6).