L’activité physique pour réduire les risques de lombalgie
Dans la lutte contre la lombalgie, l’activité physique se présente comme une clé incontournable pour améliorer la qualité de vie, restaurer la mobilité et atténuer les douleurs du patient.
Les preuves accumulées à travers les études démontrent que l’engagement dans une activité physique régulière et adaptée joue un rôle important dans la réduction de la douleur lombaire et l’amélioration de la fonctionnalité.
L’activité physique, sous différentes formes, constitue une approche efficace dans la prise en charge de la douleur lombaire non spécifique et devrait être fortement recommandée.
Les résultats des études ont montré que l’exercice général, les interventions d’exercices spécifiques et les programmes de réadaptation fonctionnelle multidisciplinaires réduisent la douleur et améliorent la fonction physique chez les personnes qui souffrent de douleurs lombaires non spécifiques.
De fait, l’exercice a réduit la douleur à court terme par rapport à l’absence d’exercice, amélioré la fonction à la fin du traitement et à long terme par rapport aux soins habituels.
Les personnes sportives sont moins sensibles à la douleur
Les conclusions d’une récente et vaste étude d’origine norvégienne sont sans appel et montrent que la tolérance à la douleur augmente avec l’activité physique.
Établie sur un panel de 10 732 personnes en population générale, l’étude, produite sur plusieurs années à différentes périodes, démontre que les sujets physiquement actifs ont une résistance à la douleur plus élevée que ceux qui sont sédentaires.
Et, plus l’activité physique augmente en intensité, plus le niveau de tolérance à la douleur est élevé. Ces conclusions confirment l’effet antalgique de l’activité physique et, à l’inverse, la sédentarité peut constituer un facteur aggravant de la douleur.
Cette découverte, par cette voie non médicamenteuse, pourrait diminuer ou prévenir les douleurs chroniques liées à la lombalgie.