Les aliments qui vont aider votre corps à mieux combattre les maux d’hiver — 2
Agrumes et kiwi
Les agrumes sont la principale source de vitamine C en hiver, une période où, dans l’hémisphère nord, les taux plasmatiques de vitamine C ont tendance à baisser du fait d’une offre en fruits et légumes plus faibles. Depuis qu’on les trouve sur les étals, kiwi et agrumes contribuent à maintenir un bon statut en cette vitamine.
Il faut savoir que l’homme ne sait pas synthétiser la vitamine C. Or, plusieurs aspects de la fonction immunitaire dépendent d’elle, en particulier l’activité de certains globules blancs comme les neutrophiles dont elle stimule la phagocytose et les macrophages, chargés d’éliminer les premiers après qu’ils aient été mobilisés pour combattre les microbes.
Le niveau de vitamine C dans le plasma diminue rapidement lors de stress physiologiques (infections, traumatisme, chirurgie), ce qui semble rendre plus susceptible aux infections respiratoires.
Poissons gras
Les poissons gras (sardine, hareng, maquereau, saumon, truite) renferment des quantités appréciables d’acides gras oméga-3 à longues chaînes : EPA, DHA, DPA. Ces acides gras sont anti-inflammatoires.
Il faut éviter de les surconsommer en début d’infection, car l’inflammation est nécessaire pour mobiliser les cellules immunitaires.
En revanche, ce sont des aliments intéressants plusieurs jours après une infection virale dans les cas où le système immunitaire reste activé après une infection par virus ou bactéries, donc lorsque l’inflammation, qui était utile à l’origine, ne diminue pas et peut devenir néfaste.
On trouve aussi ces acides gras oméga-3 à longues chaines dans les crustacés et coquillages, les œufs de poules nourries au lin, certaines algues.
Thé vert
Le thé vert renferme des taux élevés de deux flavonoïdes : épicatéchine gallate (ECG également présente dans le raisin noir) et épigallocatechine gallate (EGCG).
Le thé a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Des recherches expérimentales ont montré que les deux catéchines du thé vert sont capables d’inhiber plusieurs virus de la grippe. D’autres constituants du thé soutiennent le système immunitaire.
On peut consommer du thé en le buvant à raison de 1 à 5 tasses de thé (sauf susceptibilité à la caféine), ou sous forme de gargarisme, une pratique répandue au Japon. Une étude a conclu que les gargarismes au thé ont un pouvoir préventif contre les infections.