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Le sentiment d’abandon ; l’exemple de Jésus

« Et à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une forte voix, disant : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? Ce qui, interprété, est : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Marc 15:34

Nous venons de célébrer Noël, fête chrétienne si importante. Au-delà de ce que nos sociétés modernes en ont fait, Noël est pour les chrétiens le souvenir de la venue de Jésus-Christ.

Les médias ne manquent pas de nous parler de ces personnes seules à Noël, abandonnées de tous en cette fête.

Être abandonné est une chose terrible !

L’être humain est un être social, il ne peut s’épanouir que dans des relations avec d’autres humains. Cependant, beaucoup sont abandonnés.

Les seniors le sont aussi. Abandonnés, car trop vieux, trop malades, trop “pénibles”, trop loin…

Le senior chrétien peut aussi vivre l’abandon des siens. C’est un sentiment terrible qui nous tord le cœur et l’âme et nous déchire de l’intérieur. Jésus sur la croix a crié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Ainsi, Jésus est à même de nous comprendre lorsque nous sommes abandonnés, car il a expérimenté l’abandon ultime : celui de Dieu, son Père.

Pour un temps, Dieu, à cause du péché dont Jésus était revêtu, a détourné son regard et sa présence de son Fils incarné. Le temps de la justice de Dieu, le temps de l’accomplissement de notre salut, le temps de la mort qui est le salaire du péché.   

Mais la mort n’a pu retenir Jésus !

Revêtu de notre péché, mais non pécheur lui-même en sa nature, Jésus a triomphé. Le Père et le Saint-Esprit ont tout mis en œuvre pour que s’accomplisse la résurrection de Jésus. La communion de la trinité est retrouvée.

Même si vous êtes abandonné de tous, Dieu ne vous a pas abandonné… Il est toujours présent en nous et à côté de nous. C’est l’assurance que donne la foi en Jésus. Notre communion est avec le Dieu trinitaire : Père, Fils et Esprit.    

Laurent Guillet

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