Prenez soin de vous ! 1
Dire cela, c’est une manière courante de montrer de l’affection et de l’attention envers un membre de la famille ou un ami que l’on va quitter. Ne dit-on pas que la santé est un précieux capital. Malheureusement trop souvent, on ne comprend vraiment sa valeur que lorsqu’on ne l’a plus.
Il est vrai que, membre de l’église de Jésus-Christ, « le corps de Christ », l’Écriture nous appelle à « prendre soin les uns des autres » (1 Corinthiens 12:25). L’égoïsme, la première des vingt caractéristiques des derniers temps selon 2 Timothée 3:1-5, n’a pas sa place dans le cœur du chrétien.
La Parole de Dieu nous exhorte, au contraire, à avoir en nous :
« les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » qui n’a pas hésité, par amour pour nous et pour sauver notre âme, à se dépouiller de sa gloire, à revêtir notre condition humaine et à sacrifier volontairement sa vie sur la croix.
Philippiens 2:5-8
Si une bonne santé physique est un précieux capital, selon l’adage bien connu, une bonne santé spirituelle est un capital bien plus important. Notre capital physique est bien précaire, fragile, incertain. Prendre soin de sa santé ne changera pas l’issue inévitable pour tous qu’est la mort du corps – tant que Jésus n’est pas revenu – car nous sommes mortels.
J’ai entendu un vieux pasteur à qui on demandait des nouvelles de sa santé, nous répondre avec humour :
« La baraque tombe en ruine, mais l’habitant se porte bien. »
C’est bien là l’essentiel !
Si avec les années, notre corps s’affaiblit, perd sa vigueur et sa force, s’il « se détruit » ; notre vie spirituelle, loin de s’étioler, de s’anémier, doit au contraire « se renouveler de jour en jour » (2 Corinthiens 4:16).
Comme l’a dit quelqu’un avec juste raison :
« Prendre soin de soi ne signifie pas « moi d’abord », mais cela veut dire « moi aussi. »
Nous continuerons de voir ensemble comment prendre soin de nous dans de prochains articles.
Joël CHÉDRU